Page 8 - Bulletin Janvier-Juin 2017
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INFORMATION MUNICIPALE
La Sécurité Routière
Le bilan de l'accidentalité des deux dernières années fait apparaître que les routes de notre département sont particulièrement marquées par l'insécurité routière. En 2017, 59 personnes ont encore perdu la vie au cours d'accidents mortels en Charente Ma- ritime. Ce chiffre, beaucoup trop élevé, ne fait que confirmer les tendances observées ces dernières années.
Synonymes de drames humains, de vies brisées et de blessures souvent irréversibles, ces résultats doivent être le signal d'une réelle prise de conscience et d'un engagement plus important de tous les usagers de la route.
C'est dans ce contexte que Monsieur le Préfet a déclaré la sécurité routière « grande cause départementale » pour l'année 2017 avec un plan d'action ambitieux tout au long de l'année, ayant comme point de départ le séminaire sécurité routière du
2 février dernier.
Une deuxième journée d'information à l'intention de tous les maires et leur référent sécurité routière s’est tenue le 22 juin.
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Un accident de la route peut avoir plusieurs causes : humaines, météorologiques, techniques. Néanmoins, le facteur humain
apparaît dans plus de 90% des accidents et est donc prépondérant.
Les causes humaines les plus fréquentes : l’alcoolémie, la vitesse, les stupéfiants, la fatigue ou la somnolence . La distraction est aussi un facteur humain d’accident de la route, l'usage du téléphone multiplie par 4 le risque d’avoir un accident. Le non- respect des distances de sécurité est responsable de 6% des tués et de 16,5% des blessés. Pour rappel, la distance de sécurité doit être de 2 secondes au minimum. Plus de la moitié des véhicules ne respectent pas cette règle pourtant très importante.
Enfin, 21% des tués n’avaient pas leur ceinture de sécurité attachée et 6% des motocyclistes tués ne portaient pas de casques. Les accidents qui ont des causes purement météorologiques ou purement techniques sont donc rarissimes.
Des causes météorologiques peuvent accentuer les risques d’accident de la route. Toutefois, la météo n’est presque jamais l’unique cause d’un accident de la route. Le facteur humain est presque toujours présent par une inadaptation de la conduite aux conditions météorologiques, notamment la vitesse.
Les causes techniques sont de deux sortes : celles relatives à l’état du véhicule et celles relatives à l’état des infrastructures (mauvais état des routes notamment). Mais la encore, c'est l'inadaptation de la conduite qui demeure le facteur aggravant des causes d'accident.
Aussi, il est absolument vital d’avoir conscience de cette constatation d'une part, et il faut intégrer avant de prendre la voiture que les règles qui régissent le code de la route sont faites pour nous protéger et non nous contrarier d'autre part.
Pour ce qui concerne la sécurité de la circulation routière des voies qui entrent dans le champ de compétence de la commune un certain nombre de mesures seront soumises au conseil municipal. Dans ce cadre il ne s'agit pas de se substituer au législateur en réduisant inconsidérément les vitesses réglementaires ou de déplacer les panneaux signalétiques d'entrée du bourg mais bien de les adapter aux risques particuliers identifiés sur l'emprise de la commune (nonobstant le coût d'entretien supplémentaire ainsi généré par l'augmentation de la voirie à la charge de la commune et par conséquent imputable au budget).
A la demande de la municipalité, le Conseil Départemental est intervenu pour rétrécir la chaussée à l’entrée du village, afin d’inciter les automobilistes à réduire leur vitesse excessive.
Ces travaux ont représenté un coût de 55 000 euros dont 30% à la charge de la commune.
A cet effet, la réfection de la traversée du bourg (rue de la Citadelle – côte de la Volette) intégrera les éléments de sécurité routière.
Pour rappel, une aire de jeu pour vélo a été créée dans le lotissement « le clos des moulins » pour permettre aux jeunes d'expri- mer leur talent sans danger. Cependant, il est constaté depuis un certain temps un comportement irresponsable et dangereux tant certains jeunes du village ne respectent aucune règle de circulation et ne prennent aucune précaution en traversant les rou- tes. Les parents sont le premier maillon de la chaîne de prévention et aucun panneau signalétique ne peut protéger des impru- dences caractérisées. Le port du casque est dorénavant obligatoire pour un enfant de moins de 12 ans.
Pierre Spengler


































































































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